Afrique : les écoles fermées dans plusieurs pays à cause du coronavirus

Des élèves dans une classe de Kampala, en Ouganda.

 

Depuis quelques jours les écoles ont fermé leurs portes dans plusieurs pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Sénégal. Ces fermetures, imposées par les gouvernements, visent à contrer la propagation du coronavirus qui a déjà touché plus de 1100 personnes et fait au moins 26 victimes.

Deux semaines au Gabon, en attendant de voir l’évolution de la situation

A l’instar des Etats d’Europe, les pays africains ont procédé à la fermeture des établissements scolaires (crèches, écoles, collèges et lycées et universités) depuis quelques jours à cause du coronavirus. Le gouvernement gabonais a été l’un des premiers à avoir pris cette mesure. Depuis le lundi 16 mars 2020, les établissements scolaires pré-primaires, primaires et secondaires ont fermé les classes pour une durée provisoire de 14 jours. Une semaine auparavant, les écoles conventionnées et autres lycées français soumis au calendrier français avaient déjà fermé boutique en raison des simples soupçons qui planaient sur les élèves et enseignants ayant effectué un voyage en France durant les vacances d’hiver. Le Gabon recense 5 cas de coronavirus et aucun décès.

Chez le voisin, le Cameroun (Afrique centrale), tous les établissements publics et privés de formation relevant des différents ordres d’enseignement, de la maternelle au supérieur, y compris les centres de formation professionnelle et les grandes écoles n’ouvriront pas avant deux semaines. Le Cameroun comptait 56 cas pour un décès à la date du mardi 24 mars 2020.

Les classes fermées pour un mois en Côte d’Ivoire

En Côte d’Ivoire, le gouvernement a annoncé, le lundi 16 mars, la fermeture des établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieures pour une période de 30 jours. Près de dix jours après, la Côte d’Ivoire est passée de 6 cas seulement à 73, faisant d’elle le troisième Etat d’Afrique subsaharienne le plus touché après l’Afrique du sud (402 cas et 0 décès) et le Burkina Faso (99 cas, à la date du mardi 24 mars). Le président Ouattara a donc pris des mesures plus strictes, dont la fermeture de toutes les frontières du pays et un couvre-feu de 21 H à 5 H du matin.

Le Burkina Faso enregistre le plus grand nombre de décès

Au Burkina voisin, où 4 décès ont été recensés, les écoles et universités sont également fermé jusqu’au 30 mars. Au Mali voisin, où aucun cas n’a été pour l’heure détecté, le président Ibrahim Boubacar Keïta a tout de même suspendu, par précaution, les cours dans tous les établissements scolaires du pays. Enfin le Sénégal, qui ne déroge pas à la règle. Son président Macky Sall a décidé de la « suspension des enseignements dans les écoles (du primaire à l’université) pour une durée de trois semaines, à compter du lundi 16 mars.

Face à cette situation inédite en Afrique, une question se pose désormais : Qui assurera le suivi des élèves et étudiants pendant la fermeture des classes ? En Afrique, il n’y a pas de possibilité de faire des cours en ligne, comme cela se fait en Europe. Seules quelques universités privées proposent des cours sur internet.


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