Afrique : Casablanca se rêve en future capitale africaine du business

Une vue aérienne de Casablanca (Maroc).

 

Casablanca, la plus grande ville du Maroc, est un chantier à ciel ouvert depuis 2015, conformément au vœu de son roi Mohammed VI. Ainsi voit-on la construction d’hôtels, de résidences et l’afflux d’investisseurs. Mais le manque de coordination des dirigeants publics freine la croissance de la Ville blanche. Ce qui n’est pas du goût du souverain chérifien.

Le Maroc, 53e au classement « Doing Business » 2019

A l’image du pays qui se veut première puissance en Afrique, Casablanca, la capitale du Maroc, se rêve en future capitale africaine du business. Et elle y travaille avec acharnement. Depuis 2015, la ville est un chantier à ciel ouvert, conformément au vœu de son roi Mohammed VI. Ce dernier veut faire du Maroc, une place forte au monde. Le pays s’est classé 53e en 2019 au « Doing Business » de la Banque mondiale, soit un bond de sept places en un an. Il vise en 2020 le top 50 mondial du classement. Mais cela passera par une capitale rayonnante. Casablanca, avec ses 4,3 millions d’habitants, est déjà la locomotive de l’économie marocaine, avec plus de 30 % du PIB et 55 % des unités productives du pays. Mais la région de Casablanca-Settat peut définitivement faire mieux.

Il va falloir gommer quelques disparités, comme le taux de chômage qui dépasse 10 %. Le dynamisme économique de la ville aussi est en deçà des attentes. Cette situation n’est pas du goût du roi Mohammed VI qui a fait un sévère rappel à l’ordre aux dirigeants de la ville en octobre 2013. « Pourquoi cette ville, qui compte parmi les plus riches du Maroc, ne connaît-elle pas concrètement l’essor auquel aspirent les Casablancaises et les Casablancais ? », s’était étonné le souverain chérifien.

Ce qui manque à Casablanca

Faisant un diagnostic, Mohammed VI a souligné qu’« En réalité, la transformation de Casablanca en hub financier international exige d’abord et avant tout des infrastructures et des services de base qui répondent aux normes mondiales. Elle requiert, en outre, la consolidation des règles de bonne gouvernance, la mise en place d’un cadre juridique approprié, la formation de ressources humaines C’est seulement à cette condition que Casablanca pourrait devenir la future capitale africaine du business. Et le fer de lance du Maroc, un pays qui s’est lancé à la conquête de l’Afrique ces dernières.

 


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