L’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP-Maliba) a participé, du 14 au 22 Décembre 2019, au Dialogue National Inclusif (DNI), initié par le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita. A l’issue des travaux, le parti s’est engagé à la mise en œuvre des recommandations issues de ces assises nationales en signant l’accord politique de gouvernance.
Le parti ADP-Maliba, de l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, a signé lundi avec le premier ministre malien Boubou Cissé, l’accord politique de gouvernance afin d’assumer ses responsabilités et participer à la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue national inclusif. Si le chef d’Etat malien Ibrahim Boubacar Keita a initié ce rendez-vous, notons que c’était une demande de longue date d’Aliou Boubacar Diallo. Au lendemain de l’élection présidentielle 2018, l’entrepreneur et homme politique a en effet appelé à la tenue d’assises nationales visant à faire participer tous les Maliens pour la recherche de solutions à la crise multidimensionnelle que vit le pays depuis près de 8 ans.
ADP-Maliba a fait de nombreuses propositions.
C’est pourquoi, tandis que l’opposition a largement boycotté ce dialogue national inclusif (DNI), le parti ADP-Maliba y a participé quoique l’initiative ait été tronquée par le pouvoir de Bamako. Pour Aliou Diallo et les siens, l’intérêt supérieur des Maliens passe avant les clivages politiques. Durant les travaux de ce dialogue national, qui s’est tenu du 14 au 22 décembre dernier, les délégués de l’ADP-Maliba ont activement participé à la rédaction du rapport final en faisant de nombreuses propositions.
Dans ce contexte, « Le parti a estimé que sa participation pleine et entière au Dialogue National Inclusif l’engage à s’investir dans la mise en œuvre effective des recommandations pertinentes qui sont inscrites dans le rapport final rendu public » peut-on lire dans un communiqué publié lundi 30 décembre, après une session extraordinaire du Comité Exécutif de l’ADP-Maliba le 27 Décembre 2019.
« La survie de notre Nation en dépend »
Rappelons que quatre recommandations clés sont sorties du dialogue national inclusif. Il s’agit de l’organisation des élections législatives avant le 02 Mai 2020 ; l’organisation d’un référendum pour la révision de la constitution du 25 février 1992 ; le redéploiement immédiat des forces armées et de sécurité reconstituées sur l’ensemble du territoire et la relecture de certaines dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale selon son article 65.
Pour ADP-Maliba, un nouveau vent souffle sur le Mali après ces assises nationales. A présent, « il revient à chaque acteur soucieux du relèvement de notre cher Mali d’agir en toute responsabilité afin de contribuer à la mise en œuvre effective des conclusions issues de ce dialogue national » car « La survie de notre Nation en dépend ».
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