Vera Songwe, économiste, a publié une tribune sur le jounal Le Monde début juin 2019, dans laquelle il vante les mérites des nouvelles technologies numériques, notamment les applications, dans les systèmes éducatifs et de santé. Lesquelles ne pourront pas se développer sans l’aide des pouvoirs publics africains.
Pour l’économiste, le continent africain recèle un fort potentiel créatif. Il précise en expliquant que c’est « un continent de start-up« . De nombreux entrepreneurs développent des applications qui s’intègrent parfaitement dans les systèmes éducatif et de santé. Il précise notamment avec les résultats impressionnants d’une application ougandaise qui « a augmenté de 28 à 70 % la proportion des naissances enregistrées dans tout le pays, permettant ainsi aux agents de santé de tenir des dossiers médicaux sur un nombre croissant d’habitants ».
Le secteur de l’éducation lui-aussi bénéficie du développement technologique africain, notamment à l’aide de l’intelligence artificielle. Selon Vera Songwe, « il est désormais possible d’envisager des systèmes d’apprentissage à base de données hautement réactifs, avec boucles de rétroaction à tous les niveaux, qui ciblent les plus vulnérables afin d’offrir des solutions de santé et d’apprentissage personnalisées, et souvent virtuelles ».
C’est toutefois aux pouvoirs publics de s’investir dans le développement d’infrastructures, sans quoi le numérique risque d’être freiné. « L’investissement dans des infrastructures appropriées fera de la technologie une force de « disruption » positive vers des systèmes plus efficaces et plus équitables qui doteront l’Afrique des compétences dont elle a besoin à l’ère numérique » précise-t-il.
Poster un Commentaire