Cyril Ramaphosa a promulgué une loi ayant pour objectif de taxer les émissions de carbone des entreprises. Cette loi, entrée en vigueur le 1er juin 2019, chiffre le montant de la taxe à 7,4 euros par tonne de dioxyde de carbone rejetée. Si les dirigeants sont ravis de cette pierre apportée à l’édifice de la responsabilité environnementale, les défenseurs de l’environnement sont quant à eux partagés.
Cette nouvelle loi, entrée en vigueur le 1er juin 2019, intervient au moment où l’Afrique du Sud est le pays le plus polluant du continent africain. L’objectif de cette loi est de taxer les émissions carbone des entreprises, afin de les inciter à réduire leur impact environnemental. La taxe se chiffre à 120 rands (soit 7,4 euros) par tonne de dioxyde rejetée.
Les défenseurs de l’environnement sont partagés quant à cette décision. WWF, le fonds mondial pour la nature, a expliqué que « quand elle a été la première fois évoquée en 2010, l’idée d’une taxe carbone a rencontré une forte résistance de la part des gros émetteurs » puis ajoute que « Même si beaucoup doit encore être fait pour que la taxe devienne plus efficace, nous reconnaissons qu’il s’agit là d’une première étape significative ». De son côté Greenpeace est moins enjouée, Melita Steel, membre de l’association a déclaré à l’AFP : « Nous ne pensons pas que la taxe, en l’état actuel, aura un impact ».
Le gouvernement perçoit cette loi comme une première étape importante. Le ministre du Trésor a d’ailleurs précisé dans un communiqué de presse que « Le changement climatique représente l’un des plus grands défis auquel est confrontée l’espèce humaine et l’objectif premier de la taxe carbone est de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’une façon viable ».
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