Mardi 14 janvier dernier marquait un nouveau point de départ pour la démocratie du Sénégal. En effet, le Dialogue national, initié par Macky Sall à la suite de sa réélection en mai dernier vient d’être officiellement mis en place. Cette nouvelle forme d’échange entre le gouvernement et son peuple devrait permettre au pays d’atteindre de nouveaux objectifs en termes de réduction des clivages sociaux.
« Le temps de commencer un travail considérable et inédit »
Pour Famara Ibrahima Sagna, la mise en place de ce projet a été longue et fastidieuse, mais ce temps de préparation était nécessaire pour mener à bien la réussite de ce projet. Il s’exprime d’ailleurs en disant que « le temps des réglages, des atermoiements, est maintenant derrière nous. Voici donc venu le temps de commencer un travail à la fois considérable pour son étendue et inédit par son importance, son objectif de transcender tous les clivages et les blocs. »
Ce dialogue social national devrait réunir plus d’une centaine de participants, issus de différents partis politiques et de la société civile. Un public varié, visant à représenter au mieux le Sénégal d’aujourd’hui.
Placer les questions politiques au second plan
Si nombre de participants seraient tentés de poser des questions d’ordre politique lors de ce dialogue national, Nicole Gakou, membre de la majorité, estime qu’elles n’y ont pas leur place. Pour elle, ces problèmes se doivent d’être soulevés dans la commission prévue à cet effet. « La Commission politique a fait jusqu’à présent un excellent travail qui sera intégré dans ce que nous sommes en train de faire. C’est cela, le dialogue national » indique-t-elle.
Les participants l’ont de toute façon compris. Pour eux aussi, les questions d’ordre politique ne doivent pas occuper la première place des débats. Des sujets majeurs pour l’avenir du pays seront débattus en priorité, comme la sécurité, la paix ou encore la gestion des ressources. Chaque participant doit voir ce dialogue comme une chance de faire avancer tout le peuple sénégalais.
Enfin, Le militant écologiste Haïdar el Ali, participant au dialogue national, compte bien faire passer l’intérêt de son pays au premier plan du Dialogue national : « S’entendre, pour développer notre pays et gérer nos ressources naturelles. C’est l’objet de ma présence ici ».
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