Dans une tribune accordée au journal Jeune Afrique, le ministre de l’enseignement primaire, de l’alphabétisation, de la promotion des langues nationales et de l’Éducation civique du Niger, Daouda Mamadou Marthé, explique que la région du Sahel nécessite un plan d’éducation d’urgence.
L’éducation dans la région du Sahel est freinée par de nombreux facteurs propres à la région. Le Ministre explique d’une part, dans sa tribune, que « le fort taux de croissance démographique, le mauvais pilotage, les us et les coutumes » mettent à mal tous les efforts éducatifs employés par les pouvoirs publics. Certaines zones sont également soumises à un enclavement important.
Le réchauffement climatique compte aussi pour beaucoup dans l’inaccessibilité à l’éducation, « l’accès et l’achèvement sont plus difficiles parmi les groupes vulnérables, notamment les filles des zones rurales, les enfants des zones nomades et les enfants handicapés affectés par la fréquence désormais élevée des chocs climatiques et sécuritaires« .
Pour Daouda Mamadou Marthé, la solution est dans le long terme. Un plan d’urgence est nécessaire afin de « mettre en place une éducation de qualité et pérenne« . Le ministre explique que l’effort doit être collectif, et que l’ensemble des partenaires membres de l’Alliance Sahel et autres sont nécessaires pour optimiser « les mécanismes de financement actuels« .
« Ce plan d’urgence permettra d’aborder les questions de financement, de qualité de l’enseignement, de modernisation des infrastructures, d’introduction des TICs dans les méthodes d’enseignement » précise l’intervenant.
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